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D'Urumqi à Kunming, toute la diversité de la China. Sophie, une amie de France a rejoint l'aventure Cyclolenti. Suivez ce lien pour voir la vidéo si celle-ci ne s'affiche pas : https://www.youtube.com/watch?v=z00MvHHGfxg Depuis le Cambodge, je suis rentrée en France. C'est au tour de Marco d'expérimenter le voyage à vélo en solo. En attendant, je ne m'ennuie pas... A Paris, j'ai eu la chance de participer à l'assemblée générale de l'association Life Project 4 Youth que nous soutenons depuis 2 ans et d'y rencontrer entre autres les fondateurs Laure et Jean-Marc Delaporte. J'ai revu avec joie Léna et Cécile que j'ai rencontré lors de leur fin de mission à Ho Chi Minh City, Vietnam, ce qui m'a donné envie aujourd'hui de lire ce que j'ai écrit là-bas il y a 3 mois : Mardi 2 février, Ho Chi Minh City Hier, exténuée, à bout de force (Simon mon frère qui m'accompagne à vélo depuis Hanoï est toujours plein d'énergie, pas moi...peut-être qu'il est temps que je rentre), nous sommes arrivés chez Cécile, Léna et James les volontaires LP4Y. « Jolie maisonnette », au bord du fleuve, sur le fleuve même en fait, sur pilotis dans un quartier 100% vietnamien. Une voisine nous a guidé jusqu'à eux, les seuls occidentaux qui s'aventurent ici sont les visiteurs du centre LP4Y. Mardi 3 février, Ho Chi Minh City Visite du centre LP4Y guidés par les jeunes des programmes Bread&Smile et Lanterns&Lights. Cet après-midi ils font des tests de muffins, nous goûtons bien sur. Le coach n'est pas là, mais les jeunes sont autonomes, rigoureux ils notent nos impressions sur leur cuisine, ils veulent un produit pleinement satisfaisant pour la prochaine vente. Presque tous parlent bien anglais (avec un fort accent, oui mais ça ne doit pas être plus choquant pour un anglophone que mon accent bien français), et surtout, je suis scotchée par l'assurance qu'ils ont par rapport à ceux de Hanoï. Cécile, la coordinatrice de LP4Y Vietnam, me confirme : ils ont beaucoup plus d'ancienneté, ils sont plus avancés dans le programme. J'en conclu : la transformation par LP4Y c'est puissant ! Mais la transformation elle n'est pas que pour les jeunes comme Jean-Marc l'a fait remarquer à l'AG hier. Mais j'en étais déjà convaincue qu'elle transforme aussi les volontaires. Voici une anecdote : En février, Aude, une amie d'enfance, m'a rejoint pour pédaler deux semaines dans le delta du Mékong. C'est elle qui m'a fait découvrir LP4Y il y a 4 ans lorsqu'elle était volontaire aux Philippines. Notre première journée à vélo se termine et nous cherchons un coin pour notre tente dans cette zone sur-peuplée du Vietnam. Une femme nous salue avec le sourire, elle m'inspire confiance, avant même que je dise quelque chose, Aude qui a eu la même intuition me propose déjà de lui demander de mettre la tente dans sa cour. Voilà que je m'apprête à sortir mon point-it (livret avec plein d'images), mes quelques mots de vietnamiens et mes talents d'immitatrice comme à mon habitude, mais Aude a déjà pris les devant et la dame nous invite déjà à dormir chez elle...par quel miracle? Débrouillarde la cocotte qui débarque de sa vie parisienne! Oui, mais aussi l'expérience de parler autrement qu'avec les mots pendant ses 3 ans de volontariat, et une présence qui de toute évidence rassure notre hôte. Elle aurait de quoi épater plus d'un cyclovoyageur ! Et ce n'était que le début. Une capacité à lacher-prise et faire confiance, sans jamais paniquer, ni s'énerver même lorsque quelques jours plus tard, la police locale nous a obligé à quitter une île du delta et embarquer dans un bateau en pleine nuit, sans que nous ayons la moindre idée de là où ils nous emmenaient dormir... (finalement nous avons été gentiellement accueillies par la mère d'un des policiers, improbable !). Aude n'a peut-être pas compris sur le moment lorsque je lui ai dit : « contente que cet événement se passe avec toi » ce n'était pas pour me réjouir de ce qui se passait mais pour dire qu'être avec quelqu'un qui reste zen dans ces moments là c'est primordiale, ça ne peut que contribuer à une belle fin de l'histoire. Il y a 3 ans, j'ai rencontré Lucie, alors volontaire LP4Y Philippines après avoir quitté sa prometteuse carrière commerciale. Hier pour sa première séance de dédicace elle nous a écrit ce message : « Pour Marco et Tiphaine. Pour Cyclolenti. J'attends de lire votre propre livre car vous avez tellement de chose à raconter. Je suis une fan. Bon plongeon dans une mission LP4Y. Et vous quand tentez-vous l'aventure LP4Y ? ;) Lucie » Son livre vient juste de sortir, c'est le carnet de bord de ses 3 ans de missions, elle nous y confie les changements profonds qui se produisent en elle : Marqués à vie, Sortir de l'exclusion (pour l'acheter envoyer un mail à [email protected]). Ecrire un livre ? Partir en mission LP4Y ? Retourner sur mon vélo ? Créer mon association, mon entreprise ? Je suis partie sans trop savoir quoi faire de ma vie, j'en reviens avec mille idées, tant d'inspirations... Ce voyage à vélo et ses rencontres m'ont marqué à vie aussi. Tiphaine Mamanoi, Chiang Mai, Thaïlande.Souvent nous sommes amenés à penser que argent et activité soutenable pour l'homme et la nature sont incompatibles. Deux éléments qui, comme pôles négatif et positif, sont destinés à se repousser. Mais, est-ce vraiment ainsi ou comme on le dit en amour les opposés s'attirent ? Deux ans que je voyage et la plupart des personnes que je rencontre associent les activités qui inclusent “faire du bien” à l'homme et la nature à une sorte de “mission” non rentable à laquelle sacrifier leur propre vie. “Oui, j'aimerais le faire, mais cependant je dois penser à un gagne pain pour vivre” est la phrase ou la conclusion la plus courante à laquelle ils arrivent à la fin d'un long discours. Pourquoi cela devrait-il rester un idéal lointain ? 24 mois autour du globe et j'ai vu de tout et son contraire, et si je devais retourner à la maison maintenant je rapporterais avec moi tant de bons exemples. Parmi eux, il y a sans aucun doute le lieu d'où je suis en train d'écrire en ce moment même : Chiang Mai en Thaïlande. At Baan Khun Homestay, Mamanoi Cookery School et Elephant Jungle Sanctuary sont les trois activités menées par Adrian, malaysien et la famille de sa femme thaïlandaise. Trois exemples concrets de réalisation d'un éco-tourisme viable. Le premier est un hôtel où les lits et autres structures sont faits de bambou, bois et matériaux de récupération. Immergé dans une oasis verdoyante, qui arrive ici pour une nuit finit par rester une semaine. Bananiers et plantes innombrables constituent le paysage contribuant à répandre en chacun un sentiment de béatitude. Dans la même structure est née Mamanoi Cookery School, une école de cuisine thaïlandaise et tout un potager biologique où sont cultivés des épices, des herbes, des racines et des légumes pour la préparation de délicieux plats thaï. Un wok par personne et en fin de journée tu te demanderas : “Ai-je vraiment préparé tout cela moi-même ?”. Et pour conclure, le sanctuaire des éléphants : à la différence des autres business qui profitent des éléphants en proposant aux touristes des balades sur leur dos, ici ces énormes et délicats animaux sont protégés. Récupérés des cirques ou soustraits des lourdes charges de travail auxquelles ils sont normalement soumis (en Thaïlande ils sont considérés comme des machines), ici leur est assurée une sorte de retraite. Le sanctuaire est une zone protégée dans la jungle où ils sont laissés en liberté et dans laquelle les touristes ont la possibilité d’interagir avec eux pour les nourrir et les laver dans un amusant bain de groupe. L'hôtel est un exemple en éco-construction et recyclage des matériaux ; l'école de cuisine une façon sympathique et amusante pour approcher la culture locale et montrer que cultiver ses propres aliments bio est possible ; et le sanctuaire un moyen pour sensibiliser les thaïlandais et les personnes du monde entier à une plus grande conscience et au respect envers les éléphants et les animaux en général. Les mêmes activités auraient pu être conduites sur un mode différent, celui plus simple et classique orienté exclusivement sur l'argent. Au contraire, ici, ils ont opté pour un projet éthique et soutenable, et il ne me semble pas qu'ils sont en train de sacrifier leur vie comme Mère Teresa de Calcutta. Et si tout le monde faisait ainsi ? Ça serait un bon début, non ? Same same, but different, comme disent les thaïlandais: ça semble pareil, mais pourtant c'est différent! L'argent n'est pas l'unique moyen possible d'échange, je leur propose mon séjour et des cours de cuisine en échange d'une vidéo de présentation. Adrian accepte le troc et voilà le résultat : Marco
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AuteursMarco + Tiphaine: VideonewsletterSUIVES NOUS SUR
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Janvier 2018
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