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Dilemme du tandem

19/12/2015

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La décision est prise, Marco rentre en Italie pour guérir son épaule, voilà un mois qu'il est tombé et il n'y a pas d'amélioration... Un mois de repos n'a pas suffit apparemment, les médecins parlent maintenant de deux mois suplémentaires sans faire de vélo ! La déception est grande pour nous deux, plus de la moitié du chemin est déjà parcouru, et voilà qu'il doit retourner à la case départ. Ici le jeu des visas ne nous permet pas de rester tranquille fixe au même endroit. Et moi qu'est ce que je fais dans tout ça ?
Marco aura le soutien de sa famille le temps de son rétablissement et il m'a dit que si la situation était inverse il continuerait, me voilà donc libre de choisir... Dilemme... c'est notre voyage à tous les deux : voilà un an et demi que nous sommes toujours ensemble quasiment 24h/24, 7j/7... Oui desfois on a chacun eu envie de voyager tout seul, mais d'un coup c'est comme si le voyage perdait tout son sens sans lui. Suis-je prête aussi à voyager toute seule ? Physiquement (lorsqu'il faut porter le vélo parfois et porter tout le matériel toute seule) ? Mentalement (me parler à moi même, me motiver toute seule, camper toute seule) ? Et voilà qu'une nouvelle va faire pencher la balance : Sophie est prête à me rejoindre en Chine... et c'est partie pour l'aventure ! Le nouveau tandem se constituera a Chengdu !

Pour ne rien cacher, j'étais un peu stressée les jours précédant mon départ de Bishkek en solo, ce qui me fait le plus flipper c'est le campement toute seule, en plus il commence à faire sérieusement froid par ici, la neige sur les montagnes alentour descend de plus en plus bas. Le 20 octobre, j'halucine, alors que je quitte AT house et salue Angie qui m'encourage, je me demande si je vais même arriver à la frontière (22km au nord c'est le Kazakstan), mon vélo est exta lourd, j'ai du mal à maintenir la direction, c'est un véritable tank ! En plus voilà un mois que je n'ai pas pédaler.
La route descend doucement jusqu'au poste frontière, les douaniers sont sympas avec moi, ils ne comprennent juste pas que je voyage toute seule... Je suis contente de retourner au Kazakstan que nous avons connu de Aktau à Benyeu, je peux communiquer un peu avec les kazaks, leur langue et leur culture ne m'est plus complètement inconnue.
Sur la route qui relie Bishkek à Almaty il y a un col à passer, alors que je suis à mi-altitude, mes genoux commencent à crier au secours... c'est la première journée de reprise, je devrai y aller mollo, je suis trop chargée, au moment où je commence à désespérer de passer le col dans la journée, un camion s'arrête à ma hauteur, est-ce que mes pensées sont arrivés jusqu'aux chauffeurs ? Ils proposent de me déposer en haut du col ! L'un d'eux à une tête qui inspire confiance, je n'hésite pas une seconde. Ils vont jusqu'à Almaty, mais je demande qu'ils me laissent au col, je dois reprendre le rythme avant de retrouver Sophie, sinon je vais devoir donner tout mes bagages à la sportive de haut niveau pour ne pas qu'elle me mette plusieurs kilomètres dans la vue.
La nuit approche et le froid avec il est temps de prendre une décision, où dormir ? Autour de moi, la steppe... peu d'arbres pour me cacher... une maison, il y a des chiens, je n'ose pas approcher, je continue... Un restaurant, je demande à une femme si je peux mettre ma tente derrière pour ne pas être vu de la route. Le propriétaire arrive, il est turc, fidèle à sa culture, quelques minutes plus tard me voilà avec un thé à la main, une assiette pleine devant moi et une place dans le dortoir des employées pour y dormir au chaud et en sécurité ! Merci Nafiz !

S'il y a un avantage incontestable à voyager seule, c'est bien celui de pouvoir partir à l'heure que je veux, faire les pauses quand je veux et manger ce que je veux, s'écouter et suivre son propre rythme. 8H du matin le soleil vient juste d'émerger de derrière les montagnes Tian Shan, je suis déjà en selle. J'aime tellement les heures du matin, voir le monde se réveiller, les paysages encore dans la brume, le calme... bonheur. Je suis en forme aujourd'hui. Je n'oublis pas de faire quelques photos (recommandation de Marco). C'est étrange de ne plus avoir à se concerter avec quelqu'un, de prendre les décisions toute seule; oui ça fait du bien aussi.
PictureMon campement à la mosquée
Le deuxième soir, je ne dois plus être bien loin de Almaty, la population devient plus dense. Je n'ai pas de gps, ni de smartphone, ni de compteur kilométrique, mister gadget est rentré avec son matos, il me reste une carte (précision 1:1,750,000) et quelques photos de mon écran d'ordinateur avec des cartes googlemap plus ou moins zoomées (je fais avec ce que j'ai), et ma langue pour communiquer. Une cote s'annonce, Almaty sera pour demain, je bifurque vers un village qui m'inspire confiance avec sa jolie mosquée : Enbekshy. La voilà l'idée : dormir dans le jardin de la mosquée, personne ne viendra m'y embêter ! Le Mollah comprend tout de suite ma requête, il est supris de voir une femme à vélo et en plus toute seule, mais sans hésiter il m'ouvre la grille avec un grand sourire. Il s'absente un instant et revient avec...un voile ! C'est bien volontiers que je me plis aux règles du lieu qui m'accueille, respect pour leur tradition. Je n'ai pas le temps de mettre la tente, que le Mollah me propose de dormir dans une petite salle attenante à la mosquée où il y a même la télé et une petite cuisine ! Il me remet la clé et me souhaite une bonne nuit ! Je regarde une série de bolywood très populaire en Asie centrale (c'est en russe mais pas besoin des paroles pour comprendre que … et … sont en crise, que … ne veut pas se marier avec...). Je comprends aussi très bien le bulletin météo : demain dans la journée il pleut et demain soir il neige !

4h30 je me réveille, ça tombe bien je comptais partir tôt pour essayer d'éviter la pluie... Alors que l'appel à la prière du matin se fait entendre je me glisse au-dehors et commence à pédaler, le jour n'est pas encore levé. J'arrive trempée et congelée à Almaty, Alma-Ata ( litéralement Grand-père de la pomme ! Ce n'est pas une blague). J'ai une semaine pour récupérer, j'attends mon prochain visa, pays : République Populaire de Chine.

Tiphaine

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La catapulte humaine

15/12/2015

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“Que Dieu bénisse les Etats-Unis d'Amérique pour avoir inventé le Coca-Cola!!” s'exclame l'ukrainien qui habite en Chine, qui a vécu son adolescence aux USA et qui maintenant, libre, voyage sans sa femme et son fils au Kirghizstan, s'abreuvant de grandes quantités de la célèbre boisson pétillante qui le tiendra éveillé pendant les 11h de route qui nous attendent pout relier Osh à Bishkek la capitale. « J'en ai acheté quattre litres et demi, comme ça je n'ai même pas besoin de m'arrêter pour manger ! » continue-t-il. Ah ben je te crois !!! Pensais-je observant ses tics nerveux, qui s'accentuèrent au fur et à mesure qu'il ingurgitait la caféine, et son ventre qui vibrait sans répit comme de la gélatine avec les secousses du véhicule. Mis à part son style de vie et ses idéologies différentes, l'ukrainien se révèla d'une très bonne compagnie pendant cet interminable trajet. A Bishkek, AT House, est un vrai repère de cyclotouristes de toutes les origines et de toutes les espèces. C'est un couple bulgaro-canadien qui héberge, l'hiver via warmshower, et l'été comme guesthouse, mettant à disposition leur jardin pour camper, une bonne douche chaude, une cuisine, des cartes, des livres, internet et un coin pour ajuster les vélos mis à rude épreuve par les chemins tadjiks et kirghizes.
A Bishkek, nous prévoyons d'y rester longtemps, je devrai attendre de me remettre complètement en forme avant d'approcher de nouveau les deux roues et ensuite il faudra faire la demande du visa pour la Chine, un des plus difficile à obtenir en cours de route. Inspirés par Beccy et Rob, le couple d'anglais que nous avons connu à Bakou et rencontré de nouveau ici, nous proposons à AT House de donner un coup de main, dans le vrai sens du terme dans mon cas, en échange de l'hébergement gratuit. Marché conclu ! En attendant, le mois de repos recommandé par les médecins est passé, je peux maintenant commencer la physiothérapie. Je fais un check-up et consulte un chirurgien orthopédique. Il me palpe, me fait bouger doucement le bras et conclut : tout va bien, tu peux enlever l'écharpe et commencer à faire des exercices. Tout content je retourne à la « maison » pour annoncer la bonne nouvelle. Cependant, en l'espace de 24h, la situation prend une tout autre tournure, c'est le début d'un long épisode de fortes douleurs continues. Un spécialiste qui parle très bien anglais envisage même une opération et dans tous les cas, avec ou sans intervention, je ne guérirai pas avant deux mois dit-il. Les cartes du jeu ont changé, si j'avais su depuis le début j'aurais fait des choix différents, mais on ne peut pas retourner en arrière, me passe alors par la tête l'idée de rentrer en Italie pour me soigner. « Marco si tu rentres, moi qu'est-ce que je fais ? » me demande Tiphaine et je me le demande moi aussi pendant que nos esprits, embrouillés, tentent de se faire à cette nouvelle hypothèse. Chez moi, il y a ma famille qui s'occupera de moi et Tiph n'est pas du genre à réussir à rester en place pendant longtemps. « Tiph, si c'était la situation inverse, je continuerai le voyage tout seul » dis-je. Nous réfléchissons un peu, mettons de côté l'anxiété et la peur et finalement pourquoi pas ? Et puis en voyage on n'est jamais vraiment tout seul. « Je te rejoindrai à peine remis sur pied ». Quelques mois à patienter et je reviendrai plus en forme que jamais. Commence une nouvelle aventure pour moi qui rentre, mais surtout pour elle qui continuera en solitaire.
Retour de luxe, l'assurance garantie un billet en business classe. Les sièges sont larges et confortables, les hôtesses te sourient tout le temps, elles te demandent si elles peuvent avoir le plaisir de plier ton manteau et elles te servent un apérétif de bienvenue à bord. Pour les repas, il est même possible de choisir ce que l'on veut manger, il y a pein de choix même pour les végétariens. Et pour les boissons il n'y a pas de limite, tu peux en commander à volonté, il est donc préférable d'arriver assoiffé ! L'avion décolle et rapidement nous retrouvons le soleil perdu, caché par la fine couche de nuages qui rendait grise et morne la journée sur la capitale Kirghize. Un épais tapis de nuages blancs cotons est en-dessous de nous et les rayons de lumière se manifestent dans toute leur splendeur, j'ai l'impression d'aller au paradis. Depuis ma fenêtre défilent les montagnes du Pamir, les interminables steppes kazaks, je vois même la mer d'Aral désséchée et les routes parcourues dans le désert avant la mer Caspienne, puis la Géorgie, la Turquie... Comme le rembobinage d'une cassette vidéo à vitesse maximum défilent en-dessous de moi les souvenirs, villes, nations, continents... ça me semble irréel ! Tout comme une heure de voiture correspond à un jour de vélo, de même 60 minutes en avion correspondent à un mois pédalé. Neuf mois de voyage (depuis que nous avons quitté l'Italie) en neuf heures de vol. Des hauts sommets tadjiks au Vésuve en une seule journée. L'espace-temps s'annule et je me retrouve projeté comme dans Star Trek dans une nouvelle dimension. Les gens me comprennent quand je parle, je dois maintenant être attentif à ne pas faire sortir de ma bouche tout ce qui me passe par la tête, les routes sont lisses, goudronnées. Interminables traînées rouges d'un côté et jaunes de l'autre sont formées par les mille boîtes à quattre roues qui se sont subsituées aux moutons, ânes, chevaux et vaches. Chacun avec sa propre voiture, chacun avec ses propres pensées, chacun pensant à soi, chacun étranger à tout le reste. Où sont passés les arbres ? Où sont les fleuves, les lacs, les montagnes, le sable, les immenses étendues ? Autour de moi tout est artificiel, l'air a une odeur bizare et je suis distrait par mille lumières, images et sons. Je me sens dépaysé, confus! Non, je ne me trompe pas, avec moi il y a ma famille. J'ai l'impression d'avoir atteri sur une autre planète, et pourtant je suis à la maison !

Marco
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Accueil chaleureux à l'aéroport :)
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Le poids des traditions

12/12/2015

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Karakul, en attendant une voiture pour Osh
Nous avons attendu toute la matinée dans le froid, mais voilà que, selon notre instinct, arrive notre récompense : un transport gratuit jusqu'à Osh, Kirghizstan. Les tadjiks ont positionné leur frontière en haut d'un col qui frôle les 4200 mètres d'altitude et les pauvres employés tout là-haut, avec ces températures, maintiennent leur peau tannée par le vent glacé et le soleil qui tape. Les kirghizes, malins, l'ont mise 1000m plus bas. Trois contrôles : douane, narcotiques et pour finir militaire. A chacun quelques billets, nous ont raconté les tadjiks qui nous proposaient de nous emmener de l'autre côté de la frontière comme taxi.
Des plats fumants et des odeurs alléchantes s'échappent de la tchaikana d'où nous sortons juste le ventre plein pour moins de deux dollars. Un dernier regard aux cimes enneigées et bye bye Tadjikistan ! Nous dépassons de lents camions et camionettes qui débordent de charbon en provenance d'une mine toute proche. Des troupeaux de chevaux galopent bruyemment sur l'asphalte, les montagnes non plus pelées sont de nouveau vertes, partout des chapeaux blancs pointent vers le ciel, mais surtout : oxygène! Nous respirons de nouveau, Osh se trouve à à peine 900m d'altitude. Asad, couchsurfer nous héberge. C'est vendredi, la prière est très importante ce jour là pour les musulmans, Asad m'invite à se joindre à lui, il va à la mosquée ; Tiph attendra dehors, il s'agit seulement d'une trentaine de minutes. La salle immense est comble. Un tapis moelleux épais de deux centimètres accueille un millier de pieds nus. Bien qu'avant d'entrer chacun se lave visage, mains et pieds, l'odeur dans l'air ne passe pas inaperçue même pour les narines les plus bouchées. Par terre la moquette dessine des arcs comme pour délimiter l'espace que chaque personne devrait occuper. « Fait ce que je fais et tout ira bien » me dit Asad à voix basse comme pour cacher l'agneau dans la tanière des loups. Mes cheveux et ma barbe longs du moment sont un bon déguisement et personne ne se rend compte de la présence de l'infidèle ;). Comme chez nous à l'église, ici aussi, il y a qui est là et ne sait pas pourquoi, qui prend tout au sérieux et qui répète mécaniquement les gestes parce que tout le monde le fait, cela se lit sur les visages ! Au rythme scandé des prières chantées, nous nous accroupissons et nous levons, allons de haut en bas sur le tapis, le cou à droite et puis à gauche, un pas en avant et un pas en arrière. C'est vraiment un beau moment ; j'ai l'impression d'être à un cour de yoga ou plutôt une leçon de gynmastique pour réveiller les muscles. Tout ces mouvements m'ont ouvert l'appétit, notre hôte nous emmène manger un samsa gigantesque rempli de viande, oignons et beaucoup de gras.
​
Asad a été promis comme époux. Sa famille et celle de sa future ont déjà planifié la date du mariage (dans un mois maintenant!). Ses parents sont inquièts car à 30 ans il n'est pas encore en couple. Ici à l'âge de 20 ans ils ont déjà des enfants. Asad nous confie qu'en réalité il aime une autre femme, différente de celle désignée, mais il n'a pas encore trouvé le courage de le dire à ses parents car contrairement à la tradition sa petite-amie n'était pas une femme « immaculée » quand il l'a rencontré, et pour couronner le tout maintenant elle porte en elle un enfant signé Asad. Le trentennaire est partagé et vit un profond conflit intérieur : céder au poids de la tradition et donc finir par faire une vie qui n'est pas la sienne ou suivre son cœur avec la conscience qu'ensuite il ne pourra plus compter sur le soutien de sa famille et qu'il vivra éternellement avec toute la société kirghize qui le montrera du doigt. Un peu comme ce qui est appelé « fuitina » en Sicile, aussi au Kirghizstan il était d'usage que les couples, qui pour des motifs diverses n'étaient pas reconnus par la société ou leur famille respective (par exempe : car issues de différentes classes sociales), ils se mettaient d'accord pour que lui vienne l'enlever. De cette manière, devant le fait accompli, les familles, question d'honneur, ne pouvaient qu'accepter leur union. Cette pratique, qui à l'époque représentait une tactique pour se libérer des faux conditionnements de la société, s'est peu à peu transformée et a pris une terrible tournure. Aujourd'hui il arrive qu'un homme voit une jolie fille et, à son insu, il la kidnappe et la force à coucher avec lui. La jeune fille ensuite est contrainte de rester et se marier avec cet homme qui l'a violé (pour dire les choses comme elles sont) ou bien elle doit accepter de ne plus pouvoir se marier, car désormais elle n'est plus pure, élever toute seule l'éventuel enfant et vivre avec l'étiquette d'une « dévergondée ». Coup dur car même devant la loi elle ne trouvera pas justice. La police, fermera les yeux, et « croira » qu'en réalité la femme, initialement consentente à « l'enlèvement », aurait au dernier moment changé d'idée. La jeune femme dont Asad est tombé amoureux est justement une victime de cette coutume mal interprétée de nos jours. Figurez-vous d'aller expliquer tout ça à ses propres parents ! Moi et Tiph, lui donnons une vision des choses différentes, mais la décision ne nous appartient pas, comme toujours, libre arbitre.

Marco 
Une vidéo relative à la tradition du "kidnapping" au Kirghizstan :
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    Marco + Tiphaine:
    cyclo-voyageurs autour du monde, à la découverte des fermes biologiques, des écovillages et tant d'autres choses.

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